De la nostalgie d’être expat
Lyrique le fil
De la prose
Où les amants en file
Se reposent
Comme des automnes les ailes mouillées
Se referment sur un cœur frissonnant
Sur une épaule-sœur s’appuyant
Et pleurent des amours les espoirs souillés
Sur la ligne court un courant
De silence bruyant
Qui grise les serres enserrées
Des migrantes hirondelles
Triste ribambelle
Tendue depuis quelque contrée désolée
Vers la chaleur du foyer
Image de une : © Keith Williams