Le dimanche soir, c’est certes le meilleur moment pour traîner au lit (pour les chanceux-ses), mais aussi – et surtout – pour lire notre récap des publications de la semaine, entre actualités, culture et intimité. Ces derniers jours, on a beaucoup parlé de création filmique, avec notamment un long-métrage et une série aussi drôles que sensibles, les deux créés par des femmes. En fil rouge : les grands questionnements existentiels.
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Revue de presse féministe #120 :
Justice sociale, une lutte sans répit pour la dignité
par la rédaction
Meryem Benmbarek (2017), Alo Wala (2015) et Keziah Jones (2011), photographies de la série « My Rockstars ». © Hassan Hajjaj
Cette semaine, on s’indigne contre le travail gratuit des femmes et contre les dérives des réseaux sociaux, avec ces apps pour le suivi menstruel qui vendent nos infos à Facebook et la nature qui devient une attraction touristique au détriment de sa préservation. Mais on aime aussi se réjouir, alors on découvre des récits de vie atypique et des photographes du monde arabe contemporain.
Catharsis de la chair #5 : Lettre à mon corps
par Nina
© Olha Kozachenko – stock.adobe.com
Chaque jour, Nina lutte contre les injonctions pour réussir à s’épanouir, et finalement vivre librement. Elle aspire à exister en harmonie avec son corps, à avoir une relation bienveillante avec celui-ci, avec sa chair. C’est ce qu’elle lui explique dans cette lettre.
La Femme de mon frère de Monia Chokri, que faire quand les héroïnes déçoivent nos attentes ? (2019)
par Sophie Martinez
© Memento Films Distribution
Sous ses faux airs de film de Xavier Dolan, La Femme de mon frère est, entre autres, une œuvre qui questionne les normes sociétales par la mise en scène des corps. Mais par-dessus tout, le long-métrage de Monia Chokri développe une réflexion autour de la dépendance affective, laquelle dépasse avec force le cadre de l’écran.
Russian Doll, mais que fait-on de notre temps sur Terre ? (2019)
par Nina Hedgsworth
© Netflix
Le début de l’année 2019 a vu arriver sur Netflix Russian Doll, une série rock’n’roll jubilatoire dans laquelle l’héroïne se retrouve piégée dans une boucle temporelle. Nadia, jeune new-yorkaise un peu perdue, ne cesse de mourir et de revivre sa soirée d’anniversaire. Prépare-toi pour une belle mise en abîme, entre quête existentielle et dissertation sur la société de consommation.
Mémorandom #65 : Ce qu’on croyait durer toujours
par Cielle
© grandfailure – stock.adobe.com
L’on peut porter un fardeau des années durant et s’en défaire soudainement, presque par hasard. C’est ce qui est arrivé à Cielle qui, un matin, a retrouvé toute sa légèreté.
